La maladie de Parkinson est une maladie neurologique dégénérative très répandue. Elle est causée par la disparition des cellules nerveuses fabriquant la dopamine, neurotransmetteurs qui nous permettent de contrôler nos mouvements. Les gestes de tous les jours deviennent de plus en plus compliqués. Les effets diffèrent selon les individus et sont trop souvent confondus avec les conséquences de l’âge. Raison pour laquelle il s’avère utile de bien reconnaître dès le début de la maladie de Parkinson les symptômes afin d’éviter un diagnostic tardif.
Les symptômes de Parkinson reconnus par la médecine
Pour poser son diagnostic, un médecin aura besoin d’authentifier au moins 2 des 3 des symptômes considérés majeurs de la maladie : la lenteur des mouvements, la raideur musculaire et les tremblements au repos.
La lenteur des mouvements ou akinésie
Pour Parkinson, les symptômes sont nombreux, mais c’est l’akinésie qui est le plus répandu. Le malade manifeste une fatigue inhabituelle, ressent de l’engourdissement et a la sensation d’être bloqué. Cela peut aller jusqu’à l’incapacité d’exécuter un mouvement. Il existe dans cette catégorie de la maladie de Parkinson et ses symptômes, deux troubles typiques : la micrographie (l’écriture qui devient de plus en plus petite) et la perte du ballant d’un bras.
La raideur musculaire
Très fréquente, elle est imputable à une tension excessive des muscles provoquant des douleurs tendineuses, des crampes et une sensation de raideur. On l’observe au repos chez les malades qui présentent une posture crispée, voutée en avant, la tête baissée. La raideur est source de douleurs et varie avec le stress.
Le tremblement au repos :
Avec Parkinson, les symptômes les plus connus sont visuels. C’est le cas notamment du tremblement qui est le plus connu même s’il ne touche que 64% des malades. Il concerne le plus souvent un membre de la partie supérieure du corps : main, poignet ou doigt. Il se localise parfois sur un seul côté. Très souvent, le tremblement est lent et assez régulier. Il a tendance à disparaître durant le sommeil pour refaire son apparition au réveil.
Les signes précurseurs de la maladie
La maladie se déclare avant 60 ans, mais la disparition de la moitié des neurones à l’origine de la maladie intervient en amont des premiers symptômes avant Parkinson. Des signes précurseurs de la maladie s’installent donc progressivement, fruits d’un processus évolutif. Il est utile de rester attentif notamment :
- aux troubles de la déglutition : impression de ne pas pouvoir terminer l’acte d’avaler une bouchée ou une boisson
- aux problèmes de voix qui se casse : ils peuvent annoncer Parkinson et ses symptômes
- aux troubles du goût et de l’odorat : les aliments deviennent insipides et l’odorat disparait progressivement
- à une grande apathie : épuisement sans raison, difficultés à se concentrer, baisse de rendement dans les activités habituelles
- une grosse dépression sans élément déclencheur
- des douleurs articulaires
- Un sommeil agité : il rentre aussi dans les troubles annonçant Parkinson et ses symptômes.
La fugacité des signes de la maladie complique souvent le diagnostic. Il repose en plus en partie sur la déclaration des malades et de leurs proches. Au moindre doute, il convient pourtant d’en parler avec son généraliste. Il sollicitera un neurologue qui peut confirmer la présence de la maladie et mettre en place le traitement sans perdre de temps.